Belloumis, un rallié trop encombrant
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Mais pour qui se prend-il ce  général  Bellounis ? À l'été 1958, il devient gênant pour les services spéciaux français. C'était pourtant une belle opération d'avoir rallié, l'année précédente, ce chef nationaliste du MNA, horrifié par les luttes fratricides avec le FLN. Le massacre de 300 habitants du village de Melouza (en mai 1957) l'avait définitivement convaincu de lutter contre le FLN et les communistes. Dès lors, matériel, armes, argent, rien n'était trop beau pour  le plus fidèle ami de la France, ainsi que le célébrait la presse locale. Il pouvait même arborer l'étendard algérien vert et blanc à côté du drapeau tricolore ! Mais les mois passant, la France se rend compte qu'il rançonne la population bien plus qu'il ne livre de fellaghas. Surtout, lors de la crise du 13 mai 1958, quand les militaires français frôlent la prise de pouvoir et que les troupes de Bellounis se divisent. Certains rallient l'armée française, mais les autres, nationalistes avant tout, rejoignent le FLN. Après ce semi­échec, Bellounis a l'audace de réclamer le commandement de l'ensemble des troupes dissidentes, en lutte contre le Front, dans toute l'Algérie. Il est temps de mettre le holà... L'opération Djelfa est décidée. Le 14 juillet 1958, le 3e RPC  élimine le bouillant général et 70 de ses hommes. À la grande satisfaction du FLN qui récupère les survivants avec armes et bagages
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Les coups tordus